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Bienheureux Ghebre Michaël, chercheur de la foi

Né à Dibo, au nord de l’Éthiopie, en 1791, Ghebre Michaël est d’abord moine orthodoxe au monastère de Mertule. Chercheur infatigable de la vérité, il enseigne dans de nombreux monastères. Très intéressé par leur histoire, il se rend compte de la dégradation de la vie monastique en Éthiopie. Il entreprend alors une réforme des monastères. Décelant la racine du mal dans le manque de formation théologique, il se rend à Jérusalem pour faire des études plus poussées en théologie. De passage à Rome, il rencontre un lazariste italien, Justin de Jacobis, dont la sainteté de vie lui fait une vive impression. À son retour, il tenta de reprendre en profondeur les questions théologiques et de poursuivre l’oeuvre de ses réformes. Mais le nouvel évêque, homme politique, s’oppose au projet de Ghebre Michaël. Ce dernier échappe même à un empoisonnement. Face à l’opposition de sa hiérarchie, il retrouve Justin de Jacobis. Après un long dialogue de six mois, il choisit d’entrer dans la tradition catholique et devient lazariste. Le 1er janvier 1851, il est ordonné prêtre. Lors de la persécution du négus Théodore II, il refuse de fuir. Il est arrêté en mai 1854 et soumis à de grands tourments. Après treize mois et quatorze jours de souffrance, il meurt le 14 juillet 1855. Il est béatifié le 31 octobre 1926 et proclamé patron des prêtres diocésains.
Toute sa vie, Ghebre Michaël a recherché la connaissance de la vraie foi. Son témoignage porte sur le mystère de l’Église à qui a été confié le dépôt de la foi, intégralement et dans toute sa pureté. Il a versé son sang pour lui rester attaché. Il est sans doute celui qu’il nous faut invoquer pour les personnes tentées de se séparer de l’Église, notamment pour aller vers des sectes.

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