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Égypte - Port Saïd : venir en aide aux familles démunies

ÉGYPTE –  Port Saïd
Porteur du projet : les filles de la Charité
Projet : Aider les familles


Le Contexte :
Port Saïd est une ville stratégique, à l’entrée du Canal de Suez, au nord-est de l’Égypte.
Une petite communauté des Filles de la Charité, deux religieuses et une postulante œuvrent à l’hôpital du gouvernement où elles soignent les malades les plus pauvres. Leur présence est essentielle dans le quartier : elles soutiennent une quarantaine de familles coptes aux conditions de vie difficiles (chômage, problèmes de santé…)

« L’Égypte a fait souvent la une des journaux depuis le début de cette année et sa fameuse révolution ! Révolution dont nous attendions le meilleur pour les familles pauvres mais qui malheureusement a un effet tout contraire : la situation politico- religieuse dans nos régions est encore plus tendue qu’auparavant ; l’insécurité règne car il n’y a plus de police effective, ni de sécurité. Beaucoup de brigandage, de rapts, de hold up sur les routes…
Les prix ont flambé et les denrées alimentaires de base telles le riz, le sucre, l’huile, le thé, les pâtes ont plus que doublé de prix depuis février ! Ne parlons pas de viande ou de poisson.
Dans la perspective des résultats des prochaines élections, l’avenir de cette minorité que nous représentons nous paraît très sombre.
»
nous écrit Sœur Elisabeth Noirot, Filles de la Charité à Port Saïd début octobre 2011
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Le Projet :
Aider les religieuses :
–    à fournir une à deux fois par mois des « paniers d’alimentation» riches en protéines (poulet, œuf) mais contenant aussi du fromage et du lait infantile.
–     à soigner les pauvres.

Coût total du projet : 7 000€
Pour aider les religieuses à venir en aide aux familles pauvres.
Coût par famille : 175€ pour l’aide apportée à une famille pendant un an.

Témoignage :
« Nous ne faisons pas des choses extraordinaires car malheureusement  nos tentatives de réalisation de microprojets n’aboutissent pas en raison de la discrimination religieuse.
Mais encore une fois je voudrais remercier toutes les personnes qui nous permettent d’accomplir ce travail de base qui n’est pas spectaculaire mais essentiel pour permettre aux familles dans le besoin de sortir peu à peu de leur situation précaire. »
Sœur Elisabeth Noirot


Il y a un an, Soeur Elizabeth nous écrivait.

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