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Irak : Manifestation pour la démocratie

A présent, les choses sont claires : la nation arabe existe, elle repose sur une vaste dynamique des peuples qui communiquent, par delà leurs frontières et les pouvoirs politiques qui les musèlent, grâce aux réseaux sociaux, aux chaînes de télévision internationales et aux diasporas diverses ; en face de ces peuples civilisés, spontanément organisés, des pouvoirs finissants prouvent jour après jour qu’ils n’ont aucun respect de la vie même de leurs citoyens. Un « jour de la colère » en Irak Si cette distribution des rôles est très claire dans la plupart des pays arabes aujourd’hui insurgés (Yémen, Jordanie, Algérie, Bahrein, Libye…), un pays échappe à cette lisibilité immédiate. Sa situation intérieure extrêmement complexe semble faire renoncer les analystes à même évoquer les évènements qui s’y déroulent. Ce pays, c’est l’Irak. Ces jours-ci, d’énormes manifestations ont eu lieu dans toutes les grandes villes, y compris au Kurdistan. S’y mêlaient toutes les communautés dont on fait croire depuis huit ans qu’elles n’ont pour vocation que de se massacrer entre elles. La répression du soulèvement a déjà commencé et l’on craint une escalade de la violence d’ici au 25 février, le « jour de la colère » annoncé par les différents mouvements de protestation. On n’en parle quasiment pas dans les médias français. Au fond, la violence en Irak est devenue tristement coutumière. On ne sait plus qui en rendre responsable : les forces d’occupations, leurs supplétifs privés (mercenaires employés par le gouvernement américain…), le fantoche pouvoir irakien, ses différentes factions (milices sectaires), la résistance intérieure patriote… Tentons de résumer la situation pour comprendre en quoi nous devons arrimer les évènements irakiens au vaste mouvement des peuples arabes de ce début d’année. […] Article de François Hien Retrouvez la totalité de l’article sur le site Rue 89 en cliquant sur le lien suivant