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La francophonie et l'enseignement catholique au Moyen-Orient : retour sur le colloque

Parmi ces problématiques, l’homologation des établissements. Il passe par « un accord avec l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) qui consiste à l’inspection et la formation des professeurs » explique Jean-Paul Negrel, directeur adjoint de l’AEFE. « C’est une décision du ministère de l’Éducation nationale français pour les établissements dans le monde : il garantit également le respect des programmes, la capacité de présenter les examens, le cadre de valeurs républicaines ; liberté, égalité, fraternité et laïcité » poursuit-il.

Jean-Paul Negrel, directeur adjoint de l’AEFE
Jean-Paul Negrel, directeur adjoint de l’AEFE

« On accueille toutes les cultures et toutes les religions »

Michel Bertet, ancien directeur d'établissement en Turquie.
Michel Bertet, ancien directeur d’établissement en Turquie.

« Nous sommes des établissements laïcs au sens moderne du terme, ça n’exclut pas le fait religieux. On accueille toutes les cultures et toutes les religions« . Même en Turquie, où la population est composée à 99,9% de musulmans, « cela ne pose pas de difficulté particulière » explique Michel Bertet. Ancien directeur d’établissement en Turquie, il faisait parti du réseau lasallien d’écoles (fondé par Saint Jean-Baptiste de la Salle), un réseau international qui couvre 80 pays et présent au Proche-orient depuis le 19ème siècle.

« En Turquie, les écoles lasalliennes comprennent 3 écoles, sur les 6 écoles françaises du pays. Les filles de la charité, les sœurs de Sion et les lazaristes sont également présents« . En tout 4000 élèves sont ainsi scolarisés dans des structures françaises.

Plus de 500 millions d’euros pour l’enseignement français à l’étranger

Aujourd’hui l’État français met plus de « 500 000 000 millions d’euros » dans ses écoles à l’étranger, poursuit Jean-Paul Negrel.

Le défi pour la suite ? « Maintenir cette excellence des établissements français, le partager avec des cultures locales et faire face à une forme de concurrence des établissements anglo-saxons » termine le directeur adjoint de l’AEFE.