• Actualités

Mgr Pascal Gollnisch et une délégation de l'Œuvre d'Orient en voyage-pèlerinage en Ethiopie

« Je suis chanceux ! »

Ainsi se considère Elias, 23 ans, quand il raconte son parcours. « J’ai beaucoup étudié et grâce à Dieu, j’ai eu de bons résultats, cela m’a permis d’aller à l’université ». Elias travaille au côté de deux volontaires de l’Œuvre d’Orient comme superviseur d’un chantier à Addis Abeba, depuis tout juste un mois. Il vérifie et coordonne le travail des ouvriers. Le nouveau prieuré des Frères de St Jean ainsi que la maison d’accueil, soutenus en partie par l’Œuvre d’Orient, devrait être fini d’ici un an. 


Elias vient d’un petit village au Sud de l’Ethiopie

Il a perdu son père jeune, et sa mère a continué à travailler à la ferme. Ses parents voulaient qu’il étudie alors ils ne lui demandaient qu’un « léger « coup de main après l’école : garder les vaches, aller chercher du bois, aider au travail quotidien de la ferme. Il a réussi l’examen pour entrer au collège. Chaque jour, il marchait une heure et demie pour s’y rendre. Au moment des examens, il louait une petite chambre pendant la semaine.
Puis l’université. « Pour quelqu’un comme moi qui vient d’un petit village, c’est une bénédiction de pouvoir y étudier ».

 

« Je ne peux être que plein d’espoir »

Au bout de 5 ans il a obtenu son diplôme d’ingénieur en génie civil. Et trouvé du travail 4 mois plus tard. « C’est un miracle, ce travail, c’est tellement difficile d’en trouver, même quand on est diplômé. Alors, oui, je suis chanceux, et je ne peux être que plein d’espoir. »

 

Chantier Ethiopie

 

Elias Ethiopie

 

Ethiopie