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"Le plus important n’est-il pas d’être au service de ces jeunes, du mieux que l’on peut, et avec amour ?"

Édito

Chers amis, chère famille,

Je suis heureux de lire tous vos messages positifs concernant ma première newsletter, et de constater qu’elle vous a donné envie de lire la suite. A nouveau, j’espère que vous serez satisfait du travail entrepris pour écrire celle-ci.

Le mois dernier, je vous expliquai pourquoi j’avais souhaité vivre cette année à l’étranger, je vous parlais de l’Oeuvre d’Orient, j’abordai la question de la présence chrétienne en Orient. Je vous propose cette fois-ci de zoomer un peu plus sur mon volontariat en Israël. Zoomer sur le lieu, Aïn Karem, zoomer sur le travail concret que j’effectue, zoomer sur certains des enfants handicapés qui sont ici et que je vois chaque jour.

Cela fait presque deux mois que je suis arrivé (que le temps passe vite !), et je peux dire que je me suis bien acclimaté. Après trois semaines de travail en binôme, j’ai commencé à être seul responsable de plusieurs enfants. Les premiers jours n’étaient pas faciles, parce que les peurs sont toujours là. Les enfants que nous accompagnons sont entièrement dépendants, donc une partie importante du volontariat est de savoir les manipuler, les mettre dans leur chaise, les porter jusqu’au bain, les habiller… Et même s’ils ne bougent pas, ils restent des êtres humains, des personnes. Alors la peur de mal faire est toujours là et les questions surgissent: est-ce que je n’ai pas trop forcé sur son bras en lui mettant son t-shirt ? J’ai entendu un craquement quand je l’ai changé, est-ce que c’est grave ? Il pleure depuis que je l’ai mis dans son lit, qu’est-ce que j’ai mal fait ? Il refuse de manger avec moi, comment dois-je réagir ?

Mais, je pense que je suis maintenant opérationnel. J’ai eu besoin de quelques semaines pour apprendre ce nouveau travail, mais ça y est, je le maîtrise (merci à ceux qui me l’ont appris, Khader et Mohammed). Je sais qu’il y aura toujours des appréhensions, mais le plus important n’est-il pas d’être au service de ces jeunes, du mieux que l’on peut, et avec amour ? Bonne lecture à tous !

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