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PARIS - Dimanche 26 Mai 2013 - 15h30 - Messe annuelle de l'Œuvre d'Orient à Notre-Dame de Paris

 

Elle sera célébrée par S.B. le Cardinal Lucian Muresan, Archevêque Majeur de l’Eglise Gréco-Catholique Roumaine, et sous la présidence de S.E. Mgr André Vingt-Trois, Cardinal Archevêque de Paris et Ordinaire des catholiques orientaux en France.

 

L’Eglise gréco-catholique roumaine en quelques dates

 

Origine : Le peuple roumain est né ethniquement et chrétiennement lors de la conquête de la Dacie par les Romains (101-105).

Séparation : en 1054 séparation entre l’Eglise d’Orient et l’Eglise d’Occident.

Réunification à l’Eglise de Rome :   L’Eglise Gréco Catholique de Roumanie est née en 1700 quand le synode de l’Eglise Roumaine de Transylvanie a décidé de s’unir à l’Eglise de Rome. A cette époque,  la Transylvanie faisait partie de l’empire d’Autriche, et l’Eglise Roumaine risquait de se voir absorbé par l’onde de protestantisme qui se propageait et exerçait sa force parmi la noblesse hongroise et allemande qui habitait la région. Devant une telle menace, le synode décide de conserver leur foi, leurs traditions orientales et de réaliser l’union avec l’Eglise de Rome qui leur garantit le respect et la conservation de toutes leurs traditions, s’ils comprennent d’entrer en communion de foi avec le Pape en acceptant les quatre points qui les séparés depuis le triste moment 1054 : reconnaitre l’autorité du Pape de Rome, reconnaitre l’existence du purgatoire, accepter la question du Filioque et reconnaitre la validité de célébrer l’eucharistie avec du pain azyme.

 

Le martyr au XXème siècle : En 1948, l’Eglise Catholique de rite byzantin de Roumanie est interdite après l’arrivée au pouvoir du gouvernement communiste. Ce fut le début d’un calvaire et d’un témoignage de foi lumineux pour l’Eglise toute entière. L’Eglise vivra pendant plus de 40 ans dans les catacombes en Roumanie, tandis qu’à l’étranger il subsiste quelques centres de résistance à Rome, Paris, Munich et Bruxelles. Aucun évêque ne renie sa foi et tous préfèrent mourir en martyrs suite à des exactions morales et physiques atroces. Le pape Pie XII leur rend hommage dès 1952 dans la Lettre Apostolique VERITATEM FACIENTES : “vous renouvelez la beauté de l’Eglise primitive…”, “on souhaite embrasser les chaînes de ceux qui, du fond de leur prison, ne s’acharnent pas contre l’injustice qui leur a été faite mais souffrent d’une douleur indicible en voyant les assauts contre la foi et prient pour le salut éternel de leur people”. Aujourd’hui, leur martyre est en train d’être reconnu officiellement par la Congrégation pour les Causes des Saints à Rome.

 

La communauté gréco-catholique roumaine à Paris aujourd’hui : A la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, alors que l’Eglise Gréco-Catholique Roumaine entre dans son martyr, le cardinal Eugène Tisserant et le prêtre George Surdu ouvrent à Paris en 1947 rue Ribera un foyer d’accueil pour les prêtres et les étudiants roumains catholiques de rite byzantin.

Grâce à Mgr Jean-Marie Lustiger et à la générosité des Sœurs de Marie Réparatrice, la communauté gréco-catholique roumaine de Paris est accueillie pour les célébrations dominicales depuis 2005 dans la Chapelle des Sœurs de Marie Réparatrice, 31 rue Michel-Ange, Paris XVIème.

Le recteur de la Mission gréco-catholique roumaine en France est le Père Cristian Crisan.