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Prix de la Laïcité 2017 : la chronique de Mgr Pascal Gollnisch sur Radio Notre Dame

Ces jours-ci, le Prix de la Laïcité 2017 du « Comité Laïcité République » a été donné à Inna Shevchenko, une des Femen qui étaient entrées dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris, à moitié nues, venant perturber la prière des fidèles et proférer des insultes contre le Saint Père. Je suis étonné que cette conception de la laïcité mérite d’être honorée dans les locaux de la Mairie de Paris. Patrick Kessel qui préside ce comité, ancien grand maître du Grand Orient, s’est exprimé en disant : « nous sommes anticléricaux mais pas antireligieux ». Cette subtilité ne me convient pas. Je suis un prêtre, je suis membre du clergé. Je n’ai pas à être traité ainsi par des gens qui prétendent défendre la laïcité.

 

J’aimerais connaitre les explications d’Anne Hidalgo, maire de Paris, qui a accueilli cette rencontre ainsi que de Manuel Valls, et Jean-Pierre Chevènement qui y ont assisté. Est-ce qu’eux aussi se retrouvent dans cette conception de la laïcité consistant à dire « nous sommes des anticléricaux » ?

 

Pourquoi est-ce que je parle de cela en tant que Directeur général de l’Œuvre d’Orient ?

 

Non seulement parce que comme prêtre, je me sens atteint par cette hostilité mais aussi parce que cette laïcité ainsi déformée, agressive, sectaire, et trahie en quelque sorte, dégoûte finalement les pays d’Europe de l’Est et du Moyen-Orient de s’orienter vers la laïcité, un chemin qui, pourtant, pourrait être importante pour les sociétés de ces pays.

 

La chronique audio :