• Actualités

Saint Ephrem : "la harpe du Saint Esprit"

Il naît en 306 à la fin de l’oppression des chrétiens mené par l’empereur romain Dioclétien.

Il compose durant sa vie de nombreux hymnes reconnues, pour leur poésie et pour leur valeur didactique. En effet les hymnes traitent des moments fort de la vie spirituelle des chrétiens, tel que, la Nativité, la Passion et la Résurrection. Son attachement pour Marie transcende ses œuvres.

Il créé une école de théologie à Nisible (aujourd’hui Nusaybin, en Turquie) où il enseigne jusqu’à ce que celle-ci soit cédée au Perses. Il s’installe par la suite à Edesse (aujourd’hui Urfa en Turquie) où il continue sa mission d’enseignement et d’engagement auprès des plus nécessiteux.

Il attrape la peste et en meurt en 373.

Ses œuvres furent redécouvertes au moment de son élévation au rang de docteur de l’Eglise. Au total, il rédigea près de 400 poèmes au cours de sa vie.  Certain d’entre eux sont encore étudiés ; ainsi son œuvre « Carmina Nisibena » parait en 2016 sous le titre « la descente aux enfers » aux éditions de Bellefontaine. Dans cette œuvre il décrit les vertus des moines, c’est-à-dire le jeûne et la charité entre autres.

Benoit XVI parle de l’œuvre d’Ephrem lors de l’audience générale de novembre 2007 en ces termes : « Pour montrer cette multiplicité culturelle de l’unique foi chrétienne des débuts […] je voudrais aujourd’hui parler de saint Ephrem le Syrien […] Il fut le représentant le plus important du christianisme de langue syriaque et réussit à concilier d’une manière unique la vocation du théologien et celle du poète. » Benoit XVI l’érige en figure d’exemple de la diversité du Christianisme.


Au début de ce jour

Le début de la course du soleil

marque pour les mortels le commencement du travail :

prépare dans nos âmes, Seigneur,

une demeure pour ce Jour qui ne connaît pas de fin.

Donne-nous de voir en notre personne

la vie de la résurrection

et remplis nos cœurs de tes éternelles délices.

Imprime en nous, Seigneur, par notre fidélité à te servir,

le signe de ce Jour

qui ne dépend ni du lever ni de la course du soleil.

En tes saints mystères, chaque jour, nous t’étreignons

et nous te recevons dans notre corps :

accorde-nous d’expérimenter en nous-mêmes

la résurrection que nous espérons.