• Actualités

SB Bechara Raï à Erevan pour commémorer le centenaire du martyr des Arméniens

Le cardinal Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, représente le Pape François.

Signes de fraternité

Le cardinal Koch et le Patriarche Raï assisteront ce soir, à la liturgie, au cours de laquelle le chef de l’Église apostolique arménienne, le catholicos Karékine II, canonisera les 1,5 millions de victimes du massacre, tués pour leur foi et pour leur pays. Cette canonisation sera la plus importante numériquement parlant jamais décidée par une Église chrétienne.

Etchmediazine

Elle aura lieu à Etchmiadzine, à une vingtaine de kilomètres d’Erevan, la capitale, dans un édifice datant du IVe siècle qui est considéré comme la cathédrale chrétienne la plus ancienne au monde, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Une commémoration solennelle aura lieu demain vendredi matin au mémorial du génocide, inauguré en 1967. Des centaines de milliers de personnes y sont attendues, dont des invités comme le président français François Hollande et son homologue russe Vladimir Poutine.

Dans une interview accordée aujourd’hui à la conférence internationale à Erevan, le Patriarche maronite d’Antioche et de tout l’Orient, Cardinal Béchara Boutros Rai, a estimé que si la communauté internationale ne reconnaît pas le génocide arménien, alors de nouveaux massacres vont se produire.

Sources : Radio Vaticanmaronites.fr


Pour aller plus loin

Pour rappel

L’œcuménisme en marche

SB Bedros XIX TarmouniCette messe avait permis de mettre en évidence la fraternité entre l’Église catholique et les différentes Églises arméniennes, avec lesquelles, depuis les années 1990, les relations œcuméniques se sont considérablement intensifiées. Nersos Bedros XIX, patriarche de Cilicie des Arméniens, et qui est à ce titre primat de l’Église catholique arménienne, avait concélébré la messe avec le Pape.

Les deux responsables de l’Église apostolique arménienne, Karékine II, patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens, et Aram 1er, catholicos de la Grande maison de Cilicie, n’ont eux pas formellement concélébré, leurs communautés n’étant pas canoniquement reliées à Rome. Mais ils ont assisté à la messe et sont même montés à l’autel pour échanger le signe de paix avec le Pape François et les autres concélébrants, un geste chargé de sens et d’émotion. Source Radio Vatican

À la fin de la célébration, ils ont lu ensemble une prière pour les martyrs de l’Arménie, puis ont remercié le Pape François pour son attention aux chrétiens d’Arménie.

Pour