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SYRIE - Poursuite du Patriarcat de S.B. Grégoire III Laham
Le communiqué fait explicitement référence à des articles parus dans les moyens de communication locaux faisant mention de la possible démission du Patriarche et appelle les opérateurs des moyens de communication à ne publier de nouvelles qu’après en avoir vérifié la fiabilité.
Du 21 au 23 février, le Patriarche et les Evêques grecs melkites s’étaient réunis en Assemblée synodale au siège patriarcal de Raboué, au Liban. Au terme de l’Assemblée, avait été émis un communiqué dans lequel le Patriarche et les Evêques avaient officiellement reconnu leurs erreurs respectives, lesquelles avaient porté à l’annulation de la précédente Assemblée synodale de juin 2016. A cette occasion (voir Fides 22/06/2016), le Synode de l’Eglise grecque melkite, après s’être ouvert à Ain Traz le 20 juin dans un climat de forte tension, avait été interrompu et renvoyé à cause du forfait d’un certain nombre d’Evêques ayant fait manquer le quorum nécessaire pour procéder aux travaux de l’Assemblée synodale. L’affaire avait mis en évidence les divisions internes à l’Episcopat grec melkite, qui se concrétisaient dans la requête de démission du Patriarche, soutenue par un groupe d’au moins dix Evêques. Dans le cadre d’une mesure successive de renvoi du Synode, le Patriarche avait remarqué que le Droit canonique des Eglises catholiques orientales ne prévoit pas la possibilité d’imposer au Patriarche de démissionner contre sa volonté.
(GV) (Agence Fides 06/03/2017)