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Témoignage de Mère Jocelyne Joumaah, religieuse de Notre-Dame du Bon Service à Jabboulé (Liban)

« L’été, nous effectuons toujours le même travail : nous préparons nos provisions pour la saison d’hiver.

Nous fabriquons de manière artisanale différents produits qui sont destinés aux repas de nos enfants de l’orphelinat.

Nous avons de plus en plus de demandes d’inscription à l’école mais malheureusement, nous refusons une partie de ces demandes, faute de places. La capacité de nos locaux étant limitée, nous sommes arrivés à saturation.

 

 

Notre établissement est alimenté par l’eau venant d’un puits qui lui-même est alimenté par une source d’eau.

Cette source est abondante en hiver, alimentée par la fonte des neiges sur les montagnes nous entourant. Elle tarit durant les mois d’août, septembre, octobre et novembre, pour redevenir plus abondante au début de la saison d’hiver.

 

Dans notre cuisine, le four alimenté par le gaz présente une faille dans son fonctionnement. Il produit souvent un son semblable à une petite explosion.

Nous nous sommes trouvées dans l’obligation d’arrêter d’utiliser ce four afin ne pas exposer au danger d’explosion le personnel, les enfants et autres personnes présentes.

Ce four est indispensable pour le bon fonctionnement de la cuisine, pour assurer les repas de nos enfants, des employés et des religieuses.

La chaudière, assurant l’eau chaude et le chauffage central du dortoir des enfants, est en place depuis une trentaine d’années.

Elle est devenue vétuste et ne fonctionne pas correctement. Nous serons dans l’obligation, dans un avenir proche, de la remplacer par une chaudière neuve répondant aux besoins des enfants.

Les hivers sont rudes dans notre région.

Au mois de juin, nous avons préparé la confiture d’abricots, près de 2 tonnes de fruits d’abricots. Dans le processus de notre fabrication artisanale, la confiture est étalée sur des grands plateaux pour sécher à l’air et au soleil pendant un certain temps, et ceci avant de les mettre dans les bocaux pour être prête à l’utilisation.

Un fâcheux accident a perturbé notre récolte cette année :

une horde d’abeilles a envahi la confiture qui était étalée sur les plateaux à l’air et au soleil, elles venaient d’un élevage d’abeilles dans les champs voisins. Nous avons perdu la quasi-totalité de notre récolte. Cette confiture était destinée aux repas des enfants. »