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TERRE SAINTE - Mgr Twal lors de la messe pour la fête de la Bienheureuse Mariam : "elle encourage tous ses frères orientaux"

La messe a été présidée par le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, entouré de trois autres évêques : Mgr Kamal Batish, vicaire général émérite du Patriarcat latin, Mgr Charles Vandame S.J., archevêque émérite de N’Djamena (Tchad), et Mgr Louis Pelâtre, vicaire apostolique d’Istanbul, assomptionniste. Une vingtaine de prêtre ont également concélébré. Le message de la « petite arabe » béatifiée en 1983 (liturgiquement commémorée le 26 août) est un signe de fort encouragement pour les habitants du Proche-Orient, dans le contexte extrêmement tendu lié à la question syrienne. 

Mariam Baouardy est née dans un village de Galilée en 1846. Elle a participé à la fondation du carmel de Bethléem. Comme l’a rappelé Sa Béatitude dans son homélie, les nombreux phénomènes « mystiques » qui émaillent sa vie ne doivent pas cacher l’essentiel : son humilité, une très grand charité fraternelle et une totale remise de soi entre les mains du Saint-Esprit.

De nombreux fidèles se sont réunis remplissant largement l’église. Parmi les personnalités locales on comptait la ministre du tourisme de l’Autorité Palestinienne, Rola Ma’aia, ainsi que la maire de Bethléem, madame Vera Baboun. Etait présent également le Père William Marie Merchat du diocèse de Nîmes. Il a vécu en Terre Sainte et y séjourne régulièrement. Engagé dans la pastorale scolaire et délégué de l’Œuvre d’Orient, c’est en lien direct avec la supérieure du carmel de Bethléem qu’il travaille à faire connaître le message spirituel de Mariam. Auteur de « Prier 15 jours avec Marie de Jésus Crucifié », il a pu offrir au Patriarche une version traduite en arabe !

Dans la situation actuelle du Proche-Orient et de la menace d’un déséquilibre régional, le Patriarche a rappelé que « Mariam, chrétienne d’Orient, s’adresse à tous ses frères orientaux. Elle les encourage à être fermes dans leur foi et à ne rien lâcher de leur pratique et de leur appartenance chrétienne. Au milieu des situations angoissantes que vivent les chrétiens d’Orient, en Palestine, en Syrie, en Egypte et au Liban, elle est un signe de fidélité et d’espérance, qui tourne ses frères vers le Christ. » Et le Patriarche d’ajouter : « La connaître et faire connaître sa vie et son message, est un cadeau que les chrétiens peuvent s’offrir, en signe de soutien et de réconciliation. » Il encourage par ailleurs chacune des carmélites à prier pour la paix : « le feu de la prière ne peut que prendre et dépasser les murs du cloître, pour rejoindre les populations de ce pays (NDLR : la Terre Sainte) et du Moyen-Orient. »

Source : Patriarcat latin de Jérusalem