• Soins et aide sociale

Aider l'hôpital psychiatrique des Franciscaines de la Croix

"Nous sommes témoins de votre capacité de résilience. Votre capacité de vous relever et de vous remettre au service des autres. " Mgr  Pascal Gollnisch, directeur de L’Œuvre d’Orient.

Le handicap au Liban : une situation préoccupante

1 Une étude de l’Université américaine de Beyrouth, publiée en 2021, affirme que 78,5% des personnes en situation de handicap au Liban ne peuvent pas payer leurs soins médicaux. La même année, seulement 26% des libanais handicapés avaient un emploi. Les pouvoirs publics délèguent énormément la prise en charge de ces personnes aux associations et ONG locales. En 2019, les associations représentaient 68% des centres et établissements accueillant des personnes en situation de handicap et bénéficiaient d’un soutien financier de l’État (1% du budget des centres). La crise économique que traverse le Liban n’a fait qu’alourdir la situation, l’État libanais ne soutenant plus les associations.

L'hôpital des sœurs Franciscaines de la Croix

1 Aujourd’hui, l’hôpital des Sœurs Franciscaine de la Croix accueille 800 malades et peut en accueillir jusqu’à 1 000. Son rôle est crucial pour les patients, leurs familles, mais aussi les universitaires: Seul hôpital psychiatrique du Liban, et même du Moyen-Orient, les sœurs s’occupent de plus de 800 malades. Beaucoup d’entre eux reviennent rapidement après être sorti de l’hôpital. Les frais de médicaments sont trop coûteux, obligeant les proches à cesser les traitements et provoquant des rechutes chez les patients. Le handicap étant encore peu abordé au Liban et souvent mal perçu, les sœurs réconfortent et soulagent les familles.
Elles jouent un rôle de conseillère et de pédagogue pour appuyer les parents. Certains des patients sont abandonnés par leur parents qui ne sont pas en mesure de payer les frais des hôpitaux et n’assument pas le handicap de leur enfant. L’hôpital, accueille de nombreux stagiaires qui sont formés et instruit sur les traitements et la question du handicap. La situation économique de l’hôpital risque toutefois de provoquer sa fermeture définitive en mars prochain, les sœurs n’étant plus en capacité de recevoir les subventions de l’Etat qui leur permet de le maintenir ouvert. L’hôpital compte aujourd’hui, en plus des 64 sœurs, 12 psychiatres, 4 psychologues et 1 assistante sociale.   Référence du projet : T60421